Réparation bijoux Paris

La haute joaillerie française et de nombreuses signatures prestigieuses naissent à cette époque. Une période faste, à la lumière de Cartier en 1847 et Boucheron en 1853 qui lancent leurs activités à Paris. Le début de l’industrialisation ouvre la voie aux artisans joailliers. Les créations sont encore très inspirées les styles antiques (l’Egypte, Rome et la Grèce) et néo-classiques.

C’est grâce à l’amélioration des outils que la gravure glyptique gagne en précision et que le style évolue vite. Les motifs floraux, végétaux et les plumes d’une grande finesse font leurs apparitions. La variété du panel de pierres précieuses s’étoffe et les tailles des gemmes commencent à s’affiner. Les pavages de diamants recouvrent des surfaces de plus en plus grandes. Le sertissage est plus précis.

A la fin du siècle, l’argent est remplacé par le platine pour ses qualités de résistance, de blancheur et d’inoxydabilité.

De nouvelles tendances apparaissent à la fin du XIXème siècle. L’art de la sculpture et l’émail font leurs apparitions en pleine période romantique. Le bijou se fait dissymétrique, plus épuré et naturaliste, figuratif, végétal, avec une magnificence de l’image de la femme.

Sous l’influence des arts Japonais, de nouveaux matériaux apparaissent : bois exotique, nacre, corne, opale, pierres fines, écaille de tortue. L’usage de l’émail est prédominant, à l’image de René Lalique, qui l’utilise pour la réalisation de fantastiques compositions.

Á la sortie de la grande guerre, la joaillerie se réinvente encore et toujours. Les techniques et la chimie rivalisent d’ingéniosité y compris dans le monde des joailliers. Les volumes des bijoux sont importants mais évidés et se font anguleux. Les aplats font leur apparition. Les différences de niveaux sont très marquées. La géométrie devient un art.

C’est l’époque où la maison Van Cleef et Arpels crée le Serti Mystérieux. Un travail d’une précision incroyable tant du point de vue du joaillier que du lapidaire.

La joaillier René Boivin travaille main dans la main avec son épouse Jeanne Poiret à la conception de bijoux uniques qu’ils créent comme des œuvres. Elle deviendra, en reprenant son nom et les rênes de la maison Boivin, la première femme designer de bijoux qui soit reconnue au XXème siècle. Rarement signés mais tellement singuliers, ils sont convoités aujourd’hui assidument par les collectionneurs.